Historique de la Cabane à sucre Jolibois
Le début et la guerre
Au début de l’an 1938, Rosaire Jolibois et sa femme Marie-Anna viennent s’installer à Ste-Élizabeth-de-Warwick pour y vivre sur une ferme. En 1945, il bâtit la première cabane à sucre. L’érablière contenait 2 000 entailles. L’entaillage des érables se faisait à l’aide d’un vilebrequin et on installait des chaudières sous les chalumeaux. On récoltait l’eau d’érable à l’aide de chevaux et d’un baril de bois sur traineau. Cette année- là, la cabane ne servait pas seulement à produire du sirop, mais aussi de cachette pour héberger des gens qui ne voulaient pas aller à la guerre. Rosaire a exploité la cabane jusqu’en 1970, c’est-à-dire, jusqu’à la vente de la ferme familiale à ses deux fils Ubald et Germain. Les moyens de récolter l’eau ayant évolués, le tracteur à tranquillement remplacer les chevaux. Ces deux frères ont exploité l’érablière jusqu’en 1995, lors de la vente de la ferme.
La retraite
En 1996, nouvellement retraité, Germain achète l’érablière de la ferme avec sa femme Nicole. Avec l’aide de bénévoles, ils bâtissent une nouvelle cabane au décor chaleureux qui sera un lieu de rassemblement familial pour la parenté lors des fêtes et du jour de l’an. La technologie ayant évolué, l’installation de tubulures pour la récolte de l’eau et un système de pompage fut installé pour agrémenter le travail des acériculteurs. C’est le grand départ pour la production de sirop en 1997.
Verglas
Le 18 janvier 1998 l’érablière fut dévastée par une tempête de verglas. La moitié des arbres furent endommagés. Les gros érables ont été déracinés, les moyens ont cassés et les petits ont pliés. À ce moment, des personnes du coin sont venus porter mains-fortes pour aider à ‘’relever’’ l’érablière. Couper les arbres morts, réparer la tubulure encore neuve… Pour remercier ces personnes aux grands cœurs d’être venus aider à bâtir la cabane et ceux qui ont donné de leur temps pour remettre l’érablière en état de marche, Nicole décide d’inviter ces gens à venir souper à la cabane. Un bénévole demande : ‘’ Pourquoi ne pas faire un souper de cabane?’’ Et cette question aura été le début d’une grande aventure!
Repas de cabane
Au printemps 1999, les gens du village avaient entendus parler de ce souper offert aux bénévoles et quelques personnes ont demandé de venir gouter à ce repas! Au fil des ans, de bouches à oreilles, la Cabane à sucre Jolibois à accueilli ses villageois et tranquillement des gens de l’extérieur de la région… Nicole était bien entourée par ses belles-sœurs pour la cuisson des œufs et des crêpes soufflées. Même le service aux tables était fait par les membres de la famille. La chef (Nicole) passait des soirées à cuisiner ses repas. Ça sentait bon quand on entrait dans la cabane le ventre vide.
Troisième génération
C’est Annie, la dernière des trois filles de Nicole et Germain qui s’intéresse à prendre la relève de l’érablière. Étant attachée à cette tradition printanière, elle se devait de prendre la relève. ..s’investir dans le milieu de l’acériculture… Bien que l’apprentissage de la transformation de l’eau d’érable pour en faire un sirop se transmet de père en fille année après année depuis la construction de la nouvelle cabane, c’est avec sa mère Nicole que Annie apprend à gérer l’entreprise et à concocter la nourriture lors des traditionnels repas de cabane. En 2017, Nicole prend sa retraite et Annie devient officiellement la troisième génération à exploiter l’érablière à l’aide de son père.
History of the Jolibois sugar shack
Before the beginning of the 2nd world war, in 1938, Rosaire Jolibois and his wife Marie-Anna moved to Ste-Élizabeth-de-Warwick to live on a farm. In 1945, he built the first sugar shack. The maple grove contained 2,000 taps. Tapping the maple trees was done with a crankshaft and boilers were installed under the torches. Maple water was collected using horses and a wooden barrel on a sled. That year, the hut was not only used to produce syrup, but also as a hiding place to house people who did not want to go to war. Rosaire operated the cabin until 1970, that is, until the family farm was sold to his two sons Ubald and Germain. As the means of harvesting water have evolved, the tractor has slowly replaced horses. These two brothers operated the maple grove until 1995, when the farm was sold.
Retirement
In 1996, newly retired, Germain bought the farm’s maple grove with his wife Nicole. With the help of volunteers, they built a new, warmly decorated cabin that would be a family gathering place for relatives and friends during the holidays and New Year’s Day. As technology evolved, the installation of tubing for water harvesting and a pumping system was installed to enhance the work of maple syrup producers. This was the big start for syrup production in 1997.
Black ice
On January 18, 1998, the maple grove was devastated by an ice storm. Half of the trees were damaged. The big maples trees had been uprooted, the some had broken and the small ones had bent. At that point, locals came to lend a hand to help “raise” the maple grove. Cut the dead trees, repair the still new tubing and bring new life to the cabine … To thank these people with great hearts for coming to help build the cabin and those who gave their time to put the maple grove back in working order, Nicole decides to invite these people coming to the cabin for supper. A volunteer asks, “Why not have a cabin dinner?” And that question was the start of a great adventure!
Cabin meal
In the spring of 1999, the people of the village had heard about this supper offered to the volunteers and some people asked to come and taste this meal! Over the years, word of mouth, the Cabane à sucre Jolibois has welcomed its villagers and quietly people from outside the region … Nicole was well surrounded by her sisters-in-law for cooking eggs and puffed pancakes. Even table service was done by family members. The chef (Nicole) spent evenings cooking her meals. It smelled good when you entered the cabin hungry.
Third generation
Annie, the last of Nicole and Germain’s three daughters, was interested in taking over the sugar shack. Being attached to this springtime tradition, she had to take over. ..to invest in the maple syrup industry … Although learning how to transform maple sap to make syrup has been passed down from father to daughter year after year since the construction of the new sugar shack, it was with her mother Nicole that Annie learned to manage the business and to cook up food from the hand me down recipes of her great grandmother this traditional sugar shack meals. In 2017, Nicole retired and Annie officially became the third generation to operate the sugar bush with the help of her father.
A Jolibois is now a trade mark for this century old recipe’s and She is working at world wide distribution
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